Des pierres de glace en équilibre
Crédit : Pixabay
Il ne faut pas abimer la nature en dérangeant et en déplaçant des pierres afin de créer des empilages zen. Il s’agit bien souvent de l’habitat potentiel de nombreuses espèces. Mais à la surface gelée du lac Baïkal, ce n’est pas le cas. En effet, des chercheurs du CNRS sont parvenus à déterminer l’origine des « zen stones » à la surface de ce lac où la glace peut faire jusqu’à 3 mètres d’épaisseur l’hiver.
Comment ces « zen stones » peuvent-elles se retrouver comme par magie en équilibre instable tout sont au sommet d’un piédestal de glace ? En fait, à la surface du lac, les galets de pierre peuvent avoir une température plus élevée que la glace, pendant une partie de la journée. De quoi entraîner un phénomène de sublimation autour du galet, faisant que celui-ci s’érode.
Comment ces « zen stones » peuvent-elles se retrouver comme par magie en équilibre instable tout sont au sommet d’un piédestal de glace ? En fait, à la surface du lac, les galets de pierre peuvent avoir une température plus élevée que la glace, pendant une partie de la journée. De quoi entraîner un phénomène de sublimation autour du galet, faisant que celui-ci s’érode.
Une glace directement vaporisée
Dans un contexte aussi extrême, le changement d’état de l’eau fait que la glace se vaporise directement dans l’atmosphère sans passer par sa phase liquide. Ainsi, la glace du lac se sublime, entraînant une ablation de quelques millimètres par jour de la face supérieure du lac.
C’est ainsi que ce phénomène dû à l’ablation différentielle de la glace donne naissance à ces « pierres zen » de glace à la surface du lac Baïkal. Mais du fait de leur vitesse de sublimation, la durée de vie de ces galets glacés n’est que de deux à trois semaines.
C’est ainsi que ce phénomène dû à l’ablation différentielle de la glace donne naissance à ces « pierres zen » de glace à la surface du lac Baïkal. Mais du fait de leur vitesse de sublimation, la durée de vie de ces galets glacés n’est que de deux à trois semaines.